Où parle-t-on français au Canada ?
Le Canada est un pays francophone avec un taux de bilinguisme important. Une bonne partie de sa population, même en situation minoritaire, soit 30 %, parle le français. Ce pays partage en effet avec la France une grande partie de son histoire.
C’est surtout au Québec que l’on trouve plus de personnes utilisant la langue de Molière pour communiquer. C’est en quelque sorte la première langue officielle parlée là-bas. Ils représentent plus de 93 % des habitants.
Voilà pourquoi, le gouvernement du Canada, celui de Trudeau, accueille chaque année de nombreux touristes et voyageurs (Des français avec l’Ave Canada). Ils proviennent surtout des pays membres de la francophonie (OIF) et de l’Afrique subsahariennes.
Pourquoi parle-t-on le français au Canada ?
L’histoire du Canada est marquée par les querelles linguistiques. Les colons britanniques tout comme les Français voulaient à tout prix préserver leur langue. Cela a entraîné cette cohabitation et cette volonté de maintenir le bilinguisme. Même si le nombre de colons anglais a augmenté par la suite cependant, les Canadiens français ne sont pas partis pour autant.
On leur a par ailleurs donné une place importante au sein de la communauté. De nombreux privilèges sont aujourd’hui accordés aux ressortissants et immigrants de pays francophones. Tel est le cas avec l’autorisation de voyage électronique ou l’AVE. Ainsi, celle-ci dispense les citoyens des États membres de l’espace Schengen des obligations de visa.
À noter que le français reste la langue officielle du Québec. On y essaye de préserver la langue. En tout cas, les Canadiens qui utilisent les Français ont rajouté leur petite touche. En effet, certains mots qu’ils utilisent ont été adaptés en de sorte de « franglais ».
Tel est le cas par exemple du mot « bus ». Dans le Bas-Saint-Laurent ou à Saguenay, les gens désignent ce moyen de transport « la bus ». De même, dans certaines zones francophones on entend même la prononciation « le bosse » comme au Nouveau-Brunswick. Les personnes qui arrivent pour la première fois au Canada risquent donc d’être étonnées.
Toutefois cette dualité linguistique fait partie du charme de ce pays. Il y a une petite différence entre le français parlé en France, en Belgique et au Canada. Cependant, les touristes ou les PVT n’auront pas de mal à s’adapter. Il suffit d’un peu d’entraînement. Cela vient tout seul même avec le temps.
Les villes et provinces parlant le français
Le Québec bien évidemment arrive en tête de liste. Avec ses millions de locuteurs français. En effet, il s’agit de l’unique province du Canada reconnu officiellement comme francophone. Cela apparaît même comme une fierté pour les habitants. Ces derniers tiennent en effet au respect total de leur liberté linguistique acquis avec la Charte de la langue française.
D’ailleurs, on appelle aussi loi 101.
Cette loi sur les langues protège les minorités. Son respect est assuré par les institutions fédérales. Mais s’ils utilisent bien la langue de Voltaire, les Québécois possèdent un accent assez particulier et très attrayant. Ce n’est pas non plus la seule langue parlée là-bas. Un des meilleurs moyens de s’intégrer dans la ville consiste à demander à un habitant d’expliquer tel ou tel mot.
Sur les 8 326 089 habitants du Québec, 78 % de ces derniers parlent le français, soit 6 164 745 habitants. Ils peuvent utiliser la langue officielle de leur choix. De ce fait, mis à part le Québec, le pourcentage des francophones au Canada ne dépasse pas les 5 %.
Dans la province d’Ontario, par exemple, il n’y a que 4,1 % de gens qui communiquent avec le français, soit 525 000 personnes environ. Quoi qu’il en soit les Franco-Ontariens n’ont pas la réputation d’être de bons francophones.
Car, ils répondent en général en anglais. Mais ils restent tout de même très accueillants, surtout si on essaye de formuler des phrases dans la langue de Shakespeare.
À Alberta, on compte un petit nombre de francophones (2 %). On ne les rencontre que très rarement.
Mieux vaut en somme apprendre l’anglais si l’on compte visiter cette province ou y vivre, il est préférable de maîtriser les subtilités de l’anglais. On trouve aussi quelques personnes parlant le français dans la Colombie-Britannique. Mais cela reste une poignée et elles préfèrent souvent la langue anglaise pour ne pas se compliquer la vie.
Au Canada on utilise deux langues internationales
Dans tous les cas, il ne faut pas croire qu’on peut vivre au Canada en restant seulement francophone. Les résidents doivent être bilingues. On ne peut pas en effet vivre dans la zone francophone toute sa vie. Même auprès de certains services au public on trouve des agents polyglottes. Les natifs en outre tentent souvent d’imposer leur langue même s’il y a cette loi. Tel est le cas dans le département ontarien.
La langue la plus parlée reste « l’anglais », même si on promeut les diversités. Le gouvernement fédéral tente toutefois de trouver le bon, équilibre entre les Communautés francophones et anglophones. Il est difficile de trancher sur la première langue officielle.
Dans tous les cas, mieux vaut bien connaître la langue de travail si l’on compte trouver un emploi au Canada. Même au Québec, on rencontre toujours un anglophone. Il faut reconnaître néanmoins que le Canada a toujours donné une place très importante au français évitant qu’il soit relégué comme langue seconde.
Au niveau fédéral, par ailleurs, on a tout à fait le droit de demander à un agent de parler cette langue. De plus, pour chaque province toutefois, on trouve des organismes francophones (commissariat par exemple). On les appelle les porte-parole du fait français qui facilitent la communication avec le public et favorise le développement des communautés.